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18/10/2017

La grande cavalerie

Autrefois, on nommait « cavalerie » le système financier consistant à payer ses dettes en empruntant à un nouveau créancier pour pouvoir rembourser les créanciers précédents. De nos jours, l'époque de la novlangue, on dit « système de Ponzi ». C'est la même chose mais c'est moderne. Or, il me semble que l'économie mondiale financiarisée n'est rien d'autre qu'une « cavalerie ». Les états s'endettent pour rembourser la dette et qui paye ? Le peuple. Un seul moyen pour que la cavalerie perdure et continue d'enrichir les prêteurs, si on les en croit, c'est ce qu'ils nomment « la croissance ». Or, comme vous l'aurez remarqué, la sacro-sainte croissance, qui a, par ailleurs, une foule d'effets indésirables, comme, par exemple, l'épuisement des ressources et le changement climatique, la croissance, donc, étant soit faible soit absente, les gouvernants des pays libéraux, au sens économique, n'ont plus d'autre choix que de prendre autoritairement l'argent dans la poche des citoyens, quel que soit leur fortune, c'est à dire, principalement, celle des pauvres. Pour que le système ne s'effondre pas, il est donc obligatoire, pour les riches, de voler l'argent des pauvres, simplement pour conserver leur fortune acquise sur une escroquerie du genre cavalerie. Or, je crains que rien n'y fera. La crise finale est inéluctable, simplement parce qu'il fut de plus en plus d'argent pour payer les dettes. Les gouvernements finiront donc, un jour ou l'autre, dans une banqueroute du style Madoff.