Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/05/2016

Renaud

Le camarade Renaud n’a pas de chance … Nous écrire une chanson qui a pour titre « j’ai embrassé un flic » après les attentats de janvier 2015 et la mort de ses amis de Charlie, à la limite, ça pouvait passer. Il paraît que l’alcool détruit les neurones. Il y avait des explications à l’étrange posture. Mais, manque de bol, le disque est sorti trop tard. Entendre le chanteur un peu faisandé nous raconter ses élans étranges pour les flics, aujourd’hui, c’est devenu totalement hors sujet. Je lui conseille d’aller tenter la manip dans l’une des manifestations actuelles. Bon courage ! … Je pense qu’il va comprendre le problème quand le flic lui enverra pour seule réponse un « pschittt … » de lacrimo. Non, mon gars, aujourd’hui, embrasser un flic, c’est plus possible. Le sort vient de t’envoyer un nouveau message d’obsolescence sénile. T’avais qu’à pas écrire cette chanson. A la tienne !... Parce que là, à mon avis, tu vas y retourner. Pas le choix. Cela dit, le pire, c’est encore une fois l’exploitation par les médias. Propagande, on dit. Le pouvoir, lui, il blague pas, il boit pas, il ne loupe rien. Défendre les flics, en ce moment, mon pote, c’est carrément obscène. Ta chanson passe et repasse sur les ondes et te voilà jeté dans le vilain rôle du chien de garde décrit par Nizan et, en reprise, par Halime, rédac chef du diplo. Collaborateur involontaire d’un pouvoir quasi fascisant. Je te plains. T’avais qu’à pas écrire cette chanson, mon pote.

 

Les commentaires sont fermés.