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10/03/2009

du fiel, encore et encore

Avant et peu après l’élection de Nicolas Sarkozy, nous étions quelques uns à soupçonner l’homme de vouloir tout simplement appliquer à la politique française des recettes que les pays anglo-saxons avaient, eux, expérimentées dans les années quatre vingt. Je l’avoue, sans avoir été soumis à la torture, pour l’instant, je me suis trompé. Désolé. Ma vision était partielle, je regrette cette erreur. Car, en fait, notre grand petit homme s’avère bien plus rétrograde que ce qu’il en paraissait. Depuis qu’il est aux commandes, il nous a réformé à tour de bras à peu près tout ce qu’il est possible. Et toujours avec, sous jacente, une vision que, pour le coup, je daterais plutôt du début du vingtième siècle. L’école, la justice, les rapports sociaux, l’abord au travail, tout y passe. Rarement de front. On restaure la religion dans son rôle moral irremplaçable, l’air de rien, on étrangle financièrement le planning familial, ce qui évite le débat sur l’IVG, et voilà que, dernière trouvaille, on réinvente la prohibition. La prohibition, années trente... Tiens, années trente. Mais ne seraient-ce pas les années de la précédente crise? Celle qui s’est si mal terminée?..

Heureusement, pour que cela dégénère vraiment, il nous faudrait un homme providentiel et malfaisant. Un homme complexé par sa taille, à la sexualité problématique, colérique, revanchard, au point, par exemple, de refuser de s’occuper des parties du territoire national qui n’auraient pas voté pour lui, un homme caractériel, népotique, inculte. Heureusement, un tel homme, aujourd’hui, on ne lui confierait plus les clés du pouvoir. Pas l’ombre d’un tel diablotin en Europe. Quoi? Je me trompe encore? Vous en voyez un, vous?

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