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29/03/2010

La ministre et le prince

Chantal Jouanno s’est fait remonter les bretelles. Elle renâcle, la ministre de l’environnement. Faut dire qu’elle ne porte pas de bretelles. Une ceinture, elle porte, noire, même. Elle râle contre le machisme ambiant, les rodomontades de tous ces “coqs” (sic) qui peuplent le monde politique. Les femmes, manifestement, c’est encore sois belle et tais-toi, aujourd’hui, en France. Moi, j’ai mauvais esprit. Je vois toujours la petite bête. Et je me souviens de la rumeur, vous savez, celle qui voyait C. avec Benjamin et N. avec Chantal. Une rumeur, hein!.., rien d’autre qu’une rumeur. C’est pas bien de colporter les rumeurs.. I’m a bad boy, je vous dis... Mais, admettez, pour couper court à la rumeur, quoi de mieux qu’une bonne rupture en public?... Celle-là, vous allez voir ce que je vais lui mettre!... Non mais!... Ça me fait penser à un film de Chabrol. Que la bête meure, ça s’appelle (1969). Jean Yanne y incarne un personnage odieux au-delà de toute limite. Un porc intégral. Dans ce film, on l’entend, de derrière une porte, juste avant un dîner, gueuler une phrase que tous les convives entendent, ce qui les plonge dans la stupeur: “Non mais dis donc, la boniche, c’est pas parce qu’on couche avec le patron qu’il faut croire que c’est arrivé”.

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