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16/04/2010

Mon soutien au juge Garzon

Le juge Baltasar Garzon est aujourd’hui soumis à une cabale de la part de l’extrême droite espagnole qui ne lui pardonne pas, un, d’avoir cherché des poux à un certain Pinochet, deux, d’avoir mené un combat juridique contre les dictateurs argentins, et, enfin, d’avoir rouvert les charniers des fascistes espagnols où l’on a découvert, entre autres, le cadavre de Federico Garcia Lorca. Au passage, les langues se sont un peu déliées sur les conditions atroces de sa mort et les jeux obscènes de ses meurtriers avec son corps désarticulé. L’Espagne a mal à son passé qui, avant Garzon, dormait tranquillement et avec le consensus de tous. Les gens parlent. Les descendants des Républicains massacrés réclament justice et réhabilitation pour ces enfants d’Espagne qui ont été sacrifiés deux fois, l’une pendant la guerre, l’autre par l’oubli. Les fascistes espagnols sont toujours vifs. Leurs idées rances refont surface. On apprend que la plupart des responsables de droite de l’Etat espagnol ont plus ou moins un passé fasciste. Garzon a remué la merde, et ça pue. Il a mis un coup de pied dans la fourmilière et les fourmis brunes ont décidé de le lui faire payer. Si nous avions un tantinet le sens de la justice, de l’histoire, de la vérité, nous serions tous, les démocrates, derrière le petit juge et partout en Europe où les traces de la dernière guerre mondiale, du fascisme et du nazisme, sont encore très vivaces et prêtes à resurgir à tout instant. Il n’est qu’à voir, en France, comment nous n’avons pas fait notre travail sur la collaboration. Je me souviens d’une bande dessinée de 1979, créée par Enki Bilal, et qui se nomme: les phalanges de l’ordre noir.... Je crois que vous devriez lire ou relire cette BD très prémonitoire.

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