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09/01/2014

En passant

Peut-être trouvez-vous curieux mon silence.. Et, plus probablement, peut-être vous en moquez-vous totalement. Je vais néanmoins partir sur la première hypothèse. Que se passe-t-il ? Où est passée la virulence qui me caractérise ? Et, en plus, tous azimuts.... Et bien je vais vous le dire : je suis atterré. En psychologie, on parle de sidération. Ce n'est pas tellement que je n'aurais rien à dire mais plutôt que j'aurais trop et, surtout, c'est un problème de hiérarchie. Qu'est-ce qui est vraiment important en ces temps totalement troublés où tout semble changer à une vitesse supersonique ? Les vieux routards dans mon genre ont des références et savent que, lorsque tout change, c'est que rien ne change. D'où une certaine propension à penser que personne, pas même moi, n'y peut rien et que toute résistance est vaine. Il y a du vrai dans cette assertion. Le monde dans lequel nous vivons, les êtres humains ont choisi de le faire ainsi et, pour ce qui concerne la France, on peut affirmer que les Français ont choisi de faire de la France ce qu'elle est devenue. Un pays qui semble changer pour, en définitive, ne pas changer du tout. La tentation est alors grande de baisser les bras. Et c'est là qu'est le piège. Le piège dans lequel je suis peut-être au bord de tomber. Mais je ne m'en fais pas. Le temps reviendra où je reprendrai la lutte contre les moulins.