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25/11/2015

Nous avons perdu

Daech va nous avoir. Daech va s’envoyer le monde occidental. Exactement comme les Vietnamiens du Nord se sont payés les Etats-Unis. Excatement de la même manière qu’Hitler s’est offert la société occidentale et ses valeurs. Tout simplement parce qu’ils nous ont pris sur notre point faible. Je parle évidemment du capital. Si l’on ouvre un peu les yeux, on voit très clairement que Mr Obama est calé, que Mr Poutine est calé, que l’Europe, ce qu’il en reste, est calée. Et tout ce joli monde cale sur un seul problème : le financement de la guerre. Nous avons été conduits, d’une manière très habile, au point où nous devons faire des choix. Des choix dramatiques. Non, comme le disent les manipulateurs qui nous gouvernent, entre nos valeurs et les leurs mais, tout bêtement, aux sacrifices financiers que peuvent accepter nos sociétés capitalistes. Dans un premier temps, ils vont tenter de vous responsabiliser et de vous culpabiliser pour imposer encore plus de sacrifices. Mais l’argent qu’ils vont dégager de notre bonne volonté, assénée à coups de Marseillaise et de drapeau, n’y suffiront évidemment pas face à l’incroyable puissance des puissances pétrolières. A ce titre, la réaction instinctive de Mr Gattaz (dont les médias se sont très peu faits écho..) est révélatrice : touchez pas au grisbi.... L’état d’urgence, oui, à condition que les profits ne diminuent pas. Exactement la réaction du capital, qu’il soit allemand ou français, au seuil de l’avènement d’Adolphe... Le Capital doit évidemment s’entendre ici au sens que lui donna Marx et que tente de lui redonner Thomas Piketty. Tiens !.. Il est où, Thomas, là ?.... Daech va gagner parce que le Capital mondial préfèrera s’accommoder d’un groupuscule fasciste meurtrier que remettre en cause ses privilèges et ses bénéfices. Il peut compter pour cela sur la veulerie de nos dirigeants politiques qui ont été formés non à l’école de la République, qu’ils ne cessent de massacrer, mais à celle du Capital. Badiou, notre dernier intellectuel marxiste, le dit très bien (http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/27/le-rouge-et-le-tricolore_4564083_3232.html). Sur le drapeau français, il n’y a qu’un tiers de rouge. Et le seul secours de nos sociétés, c’est le rouge. Le Capital est d’ores et déjà battu. Aujourd’hui, c’est à vous de choisir......

 

13/11/2015

Le retour de la SFIO

Cette fois, c’est très clair.... Nous voilà revenus au bon vieux temps de la SFIO. Ce qui est en train de se passer est à la fois très clair, du moins pour ceux qui ont soit vécu l’histoire, soit un peu de culture historique, nous vivons la fin d’une aire. Un aire commencée en 1920, à Tours, avec la création du PCF, suite à la « Révolution » soviétique de 1917, épouvantail absolu pour les dominants du monde entier, dominants qui n’ont eu de cesse, dans un premier temps, que l’éliminer à tout prix, serait-ce dans le compromis avec Hitler. Ce fut le cas de Ford, du patronat français, de tous les possédants, unis dans ce combat, main dans la main, tendus vers cet unique but : pas de ça chez nous. Un combat auquel participa, en son temps, la SFIO, parti dont furent membres, par exemple, Mitterrand, Laval, et, c’est moins connu, moins popularisé, Lévi-Strauss. Laval, je crois inutile d’insister. Remarquer néanmoins que, en ces temps troubles des années quarante, la droite affichait des slogans du genre « plutôt Hitler que le Front Populaire » pendant que Pétain et son copain Hitler éliminaient en France les communistes avant même de s’en prendre aux juifs, ce qui, d’ailleurs était souvent synonyme. Mitterrand, par contre, mérite qu’on s’y arrête. Car, bien plus tard, une fois redevenu présentable et paré d’innocence, pendant qu’il signait de la main gauche le programme commun, en 1972, il annonçait clairement l’objectif, pour lui, de ce compromis : marginaliser le PCF. On peut constater qu’il y a réussi. On peut même dire que c’est là sa seule victoire. Éclatante. Ses héritiers, en la personne de Hollande, Ayrault, Valls, Macron, Lang, j’en passe et de moins brillants, stupides qu’ils sont, se figurent que leur victoire sur « les extrêmes », ainsi qu’ils les qualifient, visant uniquement la gauche radicale, se croient donc autorisés à reprendre le cours de ce qu’ils croient être l’histoire, la domination tranquille des classes bourgeoises. Les voici donc, peinards, nous resservant le couplet sur l’intérêt commun, cette faribole qui expliquerait que ces messieurs décident de notre sort entre eux. Les voilà exhumant le cadavre de la SFIO. Pendant les troubles, les affaires continuent. Ce qu’ils ne voient pas, affublés qu’ils sont de cécité, c’est que leur démarche va les condamner à choisir de nouveau entre fascisme et extrême gauche. Et leur choix ne fait, pour moi, aucun doute. Leur parti-pris pour le capital et les dirigeants d’entreprise les conduira à préférer l’extrême droite, simplement parce que le fascisme n’a jamais nui aux affaires. Le fait, c’est évidemment la déclaration de Valls sur l’alliance possible entre PS et LR pour éviter le FN. C’est assez rigolo, d’ailleurs, que cette déclaration intervienne le lendemain de la mort de Glucksmann, chantre des droits de l’homme, de l’absolue horreur de la révolution et du marxisme. Comme une révérence. Ce que Valls n’a pas encore compris, c’est que cette brèche par lui ouverte, au nom de l’exclusion des « extrêmes », entendez, naturellement, de l’extrême gauche, va conduire exactement aux même conséquences que précédemment. Je conchie absolument l’idée développée par tous les intellectuels « corrects » et souvent états-uniens, d’ailleurs, que je viens d’atteindre ce qu’ils nomment un point « Godwin ». Point Godwin, mon cul. Une récente lecture m’a amené à découvrir une phrase d’un intellectuel algérien qui dit : l’histoire ne repasse pas les plats, elle ne bégaie pas, certes, mais elle « rime ». Un appel incontournable à une dimension que vous ne pourrez jamais contester, du haut de vos talonnettes, messieurs les sinistres, la poésie. J’ai envie de dire : il suffit !... La trahison des intellectuels (des clercs..), y’en a par dessus la tête. Cette fois, moi, vous ne m’aurez pas. Je n’ai aucun désir pour un gouvernement provisoire localisé à Vichy et dirigé par un quelconque (vous êtes tellement interchangeables..) Manuel Valls. Navré. Cette fois, c’est non. On vous a vus. Pour nous la mettre profond, en 1981, il fallait le talent de Mitterrand. Ni vous, Manuel, ni vous Emmanuel, n’en avez une once (j’ai envie de rappeler cette évidence : Emmanuel signifie, étymologiquement, envoyé de dieu. Sur Terre, aujourd’hui, il n’y a qu’un seul dieu: l’argent). Cette fois, vous ne nous imposerez pas la guerre pour protéger les intérêts du capital. Il faudrait pour tenir cette position, dites-vous, avoir l’envergure d’un Jaurès ! Cette fois, vous devriez vous méfier. Des tas de gens sont prêts à mourir pour vous contrer. Et aucun ne me paraît ni sympathique ni acceptable. Ce qui ne changera rien. Ils finiront par vous abattre, emportant dans leur folie, la paix qui est si chère au peuple. Le choix vous appartient donc : arrêter vos conneries ou bien sacrifier votre peuple. Personne ne peut rien contre ce qui se dessine par votre faute, excepté vous. Nous vous attendons …... Vite !...