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23/06/2009

Burka

J’ai toujours un peu de mal à croire pleinement aux coïncidences, particulièrement en politique, je vous l’avoue. Non que j’entretienne quelque croyance que ce soit en un “destin” quelconque ou bien un “complot” permanent. Je suis plutôt  du genre “à l’affût” des détails qui se recoupent.

Ce que j’ai vu de notre président en campagne, c’est son “allégeance” aux États-Unis. Le retour de la France dans le giron américain. Fait marqué par une ou deux visites à un certain G. Bush. Indéniablement, notre président est un fana de la terre de “tous les possibles”. Le rêve américain, il connaît. En conséquence, on pouvait s’attendre à une certaine “yankeesation” de la société française. Ceci s’avère, peu à peu, et à peu près dans tous les domaines. Economique, évidemment, mais également judiciaire, avec la réforme de l’instruction, l’apparition du “plaider coupable”, militaire, également, avec, par exemple, l’arrivée de l’armée française à Abu Dhabi, le retour de la France dans l'Otan, bien d’autres choses, et, bien entendu, la réforme de la constitution aboutissant au “discours sur l’état de l’Union” à la française auquel nous avons assisté le 22 juin. Mais, depuis l’élection de notre cher naboléon, Mr Obama a été élu. Obama n’est pas du tout le modèle de notre cher teigneux qui en est resté à Bush, son idole. Si vous voulez connaître votre avenir, je vous conseille un coup d’oeil sur la société états-unienne de Georges W.. Casse du social, népotisme, agressivité à l’international, répression des classes populaires, prisons privées, lobbying, nous allons avoir la totale. Mais Obama, non. Il est trop grand et puis il est noir. Je ne parierai pas ma tête sur les convictions antiracistes de notre vindicatif leader. Notre gnome, je vous l’ai déjà dit, est un envieux. Un envieux doublé d’un fanfaron, immensément sensible à l’apparat, aux signes de puissance. Bling bling, certes, mais, au-delà, très attaché aux symboles de son pouvoir, comme, je vous en ai déjà entretenu, par exemple, le fait de choisir Versailles pour le congrès, le mot de “Grenelle” pour les tables rondes, la reprise systématique de tous les symboles anciens à son profit. En accédant à la fonction de président de la république française, il s’est figuré entrer dans le club très fermé des dirigeants importants de la planète. Des tas de signes montrent qu’il se prend pour l’un de ceux qui comptent. A mon avis, il se verrait bien président du monde. De l’Europe pour commencer. Et c’est pas un grand noir de gauche qui va l’emmerder. L’autre, vous l’aurez remarqué, le snobe totalement, le considérant pour ce qu’il est, un dirigeant subalterne d’une demi-puissance mondiale sur le déclin. Je suis certain que cette attitude nous le met en furie, le nabot. Je le vois très bien trépigner de rage à la manière d’Agecanonix sur lequel personne ne veut jamais taper à cause de son âge. Enragé.

Dans ce contexte, je ne parviens pas à croire que l’arrivée du débat sur la Burka en France puisse être considéré comme tout à fait hasardeux. Dans son discours du Caire, Mr Obama a évoqué “ces” pays où les femmes n’ont pas le droit de se vêtir comme il leur plaît. Suivez mon regard. Et bien je vous fous mon billet que l’apparition du débat ces jours-ci est une réponse à cette mise en cause. Nicoléon a dû avoir une réaction du genre: il se prend pour qui, ce grand negro, pour nous dire ce qu’on a à faire? Tu vas voir, mon pote!...

Je n’ai absolument pas pris la défense de la Burka. Je suis contre, totalement, et, s’il n’y  avait que moi, le foulard lui-même serait interdit, avec les croix, les kippas, on raserait les mosquées ET les églises ET les temples ET les synagogues.... Ce que j’affirme, c’est que ce débat assez nauséabond, sur lequel le consensus national sent le rance et le racisme, ce débat, il ne nous arrive par aucun hasard, aucune coïncidence.

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