09/09/2009
Machines de mort
La France se réjouit: nous allons vendre du Rafale.... Enfin, il se pourrait que... On se tient les côtes, on danse la gigue. Des empouas!..., dites-moi, on va créer des empouas!... On va faire des sous, on va rééquilibrer un peu la balance commerciale!... On est fou de joie. Est-il permis de rappeler que nous allons vendre aux Brésiliens des machines de mort? On n’aime pas la guerre, non, non, mais la France est parmi les plus gros marchands d’armes au monde et continue de répandre, au nom de la croissance, ses machines de mort à la surface de la planète, autorisant, par là, une part assez importante de tous les massacres et des guerres qu’on y voit. Les Brésiliens avaient peut-être besoin d’autre chose que ces engins de destruction. Des éoliennes, des panneaux solaires, de la technologie informatique, de la téléphonie, à la rigueur. Mais vendre des armes, vraiment, je ne vois pas en quoi cela pourrait être réjouissant. L’éthique, pour les industriels, ce ne sera jamais qu’un obstacle à la liberté d’entreprendre.
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