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22/09/2009

Roquet VS pédigree

Nous sommes ici par la volonté du peuple, nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes... Ça, c’est du Mirabeau (Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau:1749-1791). Je suis ici par l’acharnement d’un homme, j’en sortirai innocent au nom du peuple français. Ça, du De Villepin(Dominique Galouzeau DE Villepin). Le “de” est souvent oublié. Je m’interroge sur cet oubli fréquent. Il s’adresse à notre Naboléon, de son vrai nom Nicolas Sarközy DE Nagy-Bocsa, encore un “de”, bonapartiste bon teint, teigneux et revanchard. Sur le fond, pas d’avis. La justice, dont la balance sera sûrement tripotée, nous dira le droit, du moins une vision du droit dont on peut craindre, hélas, qu’elle ne sera pas tout à fait impartiale. Mais qu’un type plutôt profondément républicain s’en prenne à un bonapartiste autoritaire et utilise pour cela une allusion à la Révolution Française, ça, c’est assez réjouissant. Rien n’autorise à penser que Mirabeau aurait été heurté par l’arrivée de Bonaparte au pouvoir. Pourtant, la haine de de Villepin pour un petit caporal survolté et démagogique a une certaine tournure sympathique. De Villepin représente, quelle que soit son intention véritable, probablement peu reluisante, la résistance d’une partie de la droite légaliste face aux dérives despotiques de cette partie de la droite française qui a toujours été, au long de l’histoire, et en quelques occasions, antirépublicaine. En ce sens, je souhaite à de Villepin de mener sa tâche à bien et de parvenir, comme il le souhaite manifestement, à mettre le nez de l’autre dans son caca. Tripotage de balance pour tripotage de balance, je l’avoue, je la ferais plutôt pencher dans le sens du grand méchant avec pédigree.

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