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11/11/2011

Finance

En Grèce, Mr Papademos, ex- vice-président de la Banque centrale européenne, en Italie, Mr Monti, ex-commissaire européen, à la BCE, Mr Draghi, ex de Goldman Sachs, en peu de temps, l’Europe vient de laisser une partie de ses pouvoirs au monde de la finance. Et ce, vous l’aurez remarqué, au terme de procédures absolument exemptes de démocratie, résultats de cooptations internes sans le moindre vote. Certains comparent la situation actuelle à celle de 1929 avec, sous-entendu, l’arrivée au pouvoir du Chancelier Hitler, en 1933, qui, lui, était arrivé par les urnes. Lui au moins, ai-je envie d’ajouter. je sais que je vais choquer en traitant le monde de la finance de fasciste. Pourtant, la définition fournie par mon dico en ligne laisse la porte ouverte :

Fascisme : Doctrine que Mussolini érigea en Italie en système politique et qui est caractérisée par la toute puissance de l'État (intervention de l'État dans l'économie, étatisation des appareils idéologiques, développement de l'appareil répressif dominé par la police politique, prépondérance de l'exécutif sur le législatif, etc.) et par l'exaltation du nationalisme.

En vérité, que fait la finance en Grèce, en Italie et bientôt en Espagne, en France si ce n’est imposer un ordre du monde contre l’avis des populations? Quant à la propagande et la police politique, je vous laisse juge....La nouveauté, c’est , encore une fois, que cet ordre du monde n’est le produit d’aucune concertation, d’aucune élection, en bref, qu’il est totalement antidémocratique. Ces messieurs n’ont même plus besoin des peuples.

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