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21/03/2009

le pape de Rome

Le pape vient encore de se distinguer par une “ânerie” (sic). Le préservatif serait un accessoire aggravant l’épidémie de sida.
Toutes les bonnes âmes se révoltent: de telles paroles sont intolérables. Si vous les écoutez attentivement, vous observerez que , pour la plupart, ils commencent leur déclaration par : je suis chrétien mais.... S’en suivent des professions de foi affirmant que c’est “ce” pape qui pose problème, manifestes pleins de bonne foi, de bons sentiments et de compassion....
Au risque de déplaire, j’affirme que ces allégations sont absolument stériles. Elles ne tiennent , en effet, absolument aucun compte du fait que croire n’est pas raisonner. Pour tous les chrétiens du monde terrestre, qui sont pour la plupart des frustrés sexuels, le pape a parlé d’or. Le préservatif qu’on met à deux ou trois exemplaires dans sa poche avant d’aller vivre une soirée débridée, ne peut être vécu que comme une incitation à la débauche. Pour les chrétiens, le sexe est, reste, sera, vade retro satanas, un tabou. L’abstinence est consubstantielle au christianisme pour qui la jouissance n’est pas de ce monde mais réservée à la vie dans l’au-delà.
C’est pourquoi je crains que toutes les protestations, les gesticulations actuelles contre le paroles du pape ne sonnent, ne puissent sonner que comme coups d’épée dans l’eau.
La seule porte par laquelle pourraient passer de vraies remises en cause des mots du pape est celle de la laïcité, de l’abandon de la religion comme dogme moral. Ce qu’il nous faudrait faire pour lutter contre de telles “âneries”, c’est condamner la religion elle-même. Je crois que nous n’y sommes pas prêts.

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