30/06/2015
Marisol la sainte......
Ce matin, notre chère Marisol, madone immaculée de notre gouvernement de saintes personnes, toutes plus cul-bénis les une que les autres, Marisol, donc, n'y est pas allée par quatre chemins. Je cite : « Je n'interdis pas la cigarette sur les plages mais j'encourage tous les Maires qui voudraient l'interdire à le faire. C'est plus agréable d'être sur une plage où l'on ne VOIT pas de fumeurs ». Ceci, chère Marisol mère du dieu santé, c'est tout bonnement du racisme. Par exemple, si je dis : je n'interdis pas la maigreur mais c'est plus agréable, une plage sans sacs d'os, ou bien, c'est plus agréable une plage sans Noirs, sans Arabes, sans Juifs, tout ça, je suis sûr que je vais aller en prison. Pourquoi ? Parce que je discrimine en fonction d'un critère d'apparence. Si j'en avais les moyens, chère sainte n'y touche du corpore sano, je tenterais de vous offrir un séjour derrière les barreaux. Mais, bien entendu, aucun tribunal ne jugerait cette plainte recevable. Nous sommes dans un pays dit démocratique où la répression au nom du plus grand nombre ne dérange plus personne. Je vous merde, Marisol. Moi, c'est des gens de votre genre que je ne voudrais plus VOIR sur mes plages.....
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
Christine, votre gueule !....
Adulte.. Elle a dit adulte. A quelques jours du bac philo, Christine Lagarde, responsable du FMI, vient de nous pondre un sujet sur lequel, je le crains, sa note serait plutôt minable. Je vous le demande donc, chère Christine, qu'est-ce donc qu'un adulte ?... A vous en croire, ce serait une personne qui accepte de jouer sur les bases des gens sérieux de cette planète. Gens sérieux dont, manifestement, vous êtes convaincue de faire partie. Outre que votre « saillie » me paraît totalement crétine, sauf le respect que je dois à une personne de votre envergure, je vais tenter, chère égérie de la finance internationale, de vous prouver en quoi cette remarque l'est particulièrement, crétine. Il me faut tout d'abord vous rappeler à quoi vous devez votre poste si prestigieux. Eh oui... Sans les turpitudes d'un certain DSK, que seriez-vous, aujourd'hui, chère Christine ? Porte-parole de « Les républicains » ? Experte en économie exposant la théorie par d'autres énoncée en conférences mondiales rémunérées aux environs de cent mille Euros chacune, gardienne de l'orthodoxie libérale et invitée, à ce titre, dans tous les média à nous exposer ce que vous oseriez alors appeler du bon sens ? Hélas pour nous, il y eût DSK. Vous voilà donc à un poste que, je suppose, vous pensez ne devoir qu'à votre mérite. Quel mérite ? Qu'avez-vous donc fait pour le mériter ? Devez-vous ce hasard à autre chose que votre naissance, votre veulerie, votre soumission ou les circonstances ? Ce qui nous ramène donc à la question que vous avez vous-même la bêtise de poser. Un proverbe africain dit : en cas d'adversité, assieds-toi au bord de l'oued et tu finiras par voir passer le cadavre de ton ennemi. Joie !.. Le vôtre est en train de passer !... Je n'y suis pour rien, personne, c'est à vous seule qu'on doit votre mort... Car enfin, Christine, et pour en revenir au sujet de philo que vous soulevez, qu'est-ce donc pour vous qu'un adulte ? Selon vos conceptions, ce serait donc une personne qui respecte l'ordre établi, qui se soumet aux lois, seraient-elles indignes, qui se réfère à un dogme sans en discuter les principes, qui obéit à l'autorité portée par d'autres, qui défend jalousement ses privilèges, qui accepte d'agir en contradiction avec les principes élémentaires de la vie commune au nom de ses intérêts propres qu'il place au-dessus de tout, en un mot, un égoïste superlatif. Un adulte, selon vous, c'est une personne qui est au centre du tout, l'intérêt suprême, la personne la plus importante de la création. Et bien, chère et stupide Christine, je me permets d'objecter. Un adulte, à mon sens, c'est justement tout le contraire de vous. Un adulte, chère congénitale crétine, c'est une personne autonome, au-to-no-me, un être qui s'évertue à penser par lui-même, qui ne respecte pas, par principe, les lois établies par d'autres sans les critiquer, un étendard de la révolte, un chien qui mord la main qui le nourrit. Si vous étiez un tant soit peu ce que vous appelez de vos vœux de la part d'interlocuteurs rétifs, adulte, vous auriez honte d'avoir usé de ce mot. Car, en sous-jacence, chère déchet de l'humanité, votre plus grande faute est le mépris. Un mépris obscène pour les représentants d'un peuple qui, contrairement à vous, n'est pas né coiffé, n'a pas dans son assiette le centième de ce que vous ne goûtez pas même. Votre faute, c'est la condescendance. Si vous étiez adulte, chère ânesse apte à braire les leçons par cœur apprises, vous seriez tout simplement touchée par votre vacuité. L'histoire vous donnera tort. Aucun doute. En attendant, Christine, si vous le fermiez ? Si vous étiez un peu adulte ? … Chiche !....En attendant, chère demeurée, je pense que l'avenir proche va vous donner une bonne leçon de comportement adulte qui viendra, et c'est encore meilleur, de la part de dirigeants grecs qui, manifestement, vous font horreur. Je ne vous cache pas que je me réjouis de cette perspective et des conséquences qui devraient, normalement, vous coûter votre poste d'adulte responsable de pacotille....
11:53 | Lien permanent | Commentaires (0)