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27/06/2011

Mort aux vaches

Mon petit caillou blanc sur le chemin de la maison retrouvée...

 

Au marché de Brive-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usage bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant toute mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétique l'une d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ces femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas

 

G. Brassens

20/06/2011

vil et bas.....

Bon, d'accord, c'est pas bien de s'en prendre aux gens.... C'est pas bien.. Regardez-le quand même.. C'est le président que vous nous avez imposé... Et qui a une chance (sérieuse!...) de nous revenir en 2012.....

 

 

 

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18/06/2011

Sur la tête

Je finis par me demander si je ne serais pas un peu maboul. Les gouvernements européens sauvent les bénéfices des banques, imposent à leurs peuples des cures d’austérité radicales, partout, on taille dans les avantages sociaux acquis, on sacrifie la jeunesse et les personnes âgées en réduisant leurs moyens d’existence et, par là-dessus, des “agences de notation” remettent couche sur couche en dégradant, ici ou là, les pays ou les banques à tour de bras, contraignant nos élus à augmenter encore les mesures restrictives.... Et, nous, on encaisse.... Jusqu’ici, il me paraissait évident que le but final de toutes ces opérations ne pouvait être que ramener le niveau de protection sociale des nations occidentales au niveau où elle se trouve dans les pays “émergents”, c’est à dire presque rien, parce que c’est la seule solution qu’ils ont trouvé pour ramener notre “compétitivité” au niveau du tiers monde, parce que c’est le seul moyen de sauver notre confort et les profits de certains.... Mais je dois divaguer, être victime d’un complotisme quelconque.... Comme un seul homme, la planète s’enfonce dans la restriction et la paupérisation, sans presque broncher... Peut-on avoir raison seul contre tous?  C’était l’un des sujets de philo du bac l’année où je l’ai passé.... Peut-on avoir raison seul contre tous? .. Je sais bien que je ne suis pas tout à fait seul.. Mais isolé, marginalisé, rendu insignifiant,  ça oui... Le cours en bourse du Crédit Agricole est en baisse, à cause de la “crise grecque”.... Quelqu’un peut-il me dire ce que cette banque, originellement dédiée au monde paysan français, ce qui lui vaut son titre de “banque verte”, ce qu’elle fait, donc, au premier rang des banques européennes et au quatre ou cinquième mondial?..... Question qui peut paraître étrange, sauf qu’il faut y voir son lent mais irréversible passage au statut de banque d’affaires, avide de profits, y compris au risque d’investissements dans des “produits” véreux et dangereux pour l’économie mondiale, ce qui a pour conséquence, en France, que de plus en plus de paysans, ses clients fondateurs, se trouvent dans l’impossibilité de rembourser leurs dettes, dettes qui ne sont pas que les leurs.... Le monde entier est en train de sombrer dans la misère pour une raison unique : sauver les profits et le pognon des dominants. Ce qui m’épate, c’est l’apathie totale dont nous faisons preuve devant ce constat que je crois assez objectif. Quelle mouche tsé tsé nous a piqué? Quelle raison profonde invoquer pour expliquer cette torpeur? La réponse m’apparaît comme évidente: nous croyons globalement que nous allons avoir notre part du gâteau. La vie considérée comme une loterie. Un gagnant de temps à autre, ici ou là, mais un vrai gagnant, le matelas de pognon possible pour chacun, hors de tout mérite, hors de tout labeur, la corne d’abondance, la caverne d’Ali Baba.... Quant à ceux qui resteront à crever sur le bord du chemin, un seul jugement : pas de bol!.... Il m’est arrivé, dans mon existence agitée, d’avoir des responsabilités dans l’insertion sociale. Chaque année, les associations concernées présentaient un bilan. Les subventions étant versées de manière annuelle, toute ces asso, sans exception, présentaient au bilan des “placements” en banque, histoire de faire fructifier leur argent dans la période où il n’était pas utilisé. Essayez donc de faire comprendre à leurs responsables que cette décision n’est ni plus ni moins qu’une collaboration avec le système qui crée le problème dont elles ont choisi d’être l’une des solutions... Le problème de l’argent, c’est qu’on en croque tous, à de divers degrés, certes, mais tous. Là tient l’incroyable vitalité du système, sa capacité à perdurer. Et je pourrais rajouter les problèmes d’écart entre les plus hauts et les plus bas salaires. Au nom de quoi? Qui peut expliquer rationnellement pourquoi un heure de travail d’un ouvrier en usine vaut cent, mille fois moins que la même heure du patron de la même usine? Qui des deux ne peut se passer de l’autre pour gagner son pain?

    Qui se rend encore compte que l’argent, ce n’est, au mieux, que du papier, au pire, que des chiffres sur un écran? Qui se rend encore compte qu’au nom d’une virtualité, on tue, on emprisonne, on opprime, on affame, on ségrègue, on rend fou? Songez un instant au regard d’un extra-terrestre fraîchement débarqué sur Terre qui nous verrait nous étriper joyeusement pour des morceaux de papier, des zéros numériques, alors que nous sommes environnés de papier et de zéros...... Je crois que je suis maboul et la sortie de ma crainte est unique: si ce n’est pas moi, c’est le monde qui l’est. Pas nouveau? Certes!... Paroxystique? Sans aucun doute!....

06/06/2011

Ferrylosophicopolitique

Luc Ferry est ce qu’on appelle, dans les milieux autorisés, c’est à dire les milieux de ceux qui ne le sont pas, un autodidacte.  Point de lycée Louis Le Grand, point de Normale Sup. Mais Ferry est de droite. Fondamentalement de droite. De ces gens qui pensent qu’ils ne doivent leur position qu’à leur mérite. Qui réfutent le hasard dans leur propre réussite. Foin des rencontres chanceuses avec des enseignants magnifiques, comme ce fut le cas de Camus, par exemple, de Pagnol... Ils sont le centre de leur réussite sociale. De sales types?... Pas seulement!.. La problématique est complexe. Parce qu’un autodidacte sera toujours considéré, par les tenants de la culture “officielle”, tous ceux qui, eux-mêmes, ne doivent leur  rang qu’à l’action d’enseignants et d’établissements scolaires répertoriés, comme un sous-produit culturel à jamais entaché de son péché originel: il n’est pas né!.... Mais Ferry est de droite. Cette disposition l’oblige à s’enfermer lui-même dans le piège tendu par la bourgeoisie dominante : la preuve de sa valeur ne peut venir que de l’ampleur de sa réussite personnelle. Il sera donc conseiller de Lang, alors ministre de l’éducation, puis ministre, lui-même. Pour le commun des mortels, c’est une réussite épatante, un bâton de maréchal.

    Avant son ministère, le tirage moyen de Ferry n’était que de 300.. Après, il est passé immédiatement dans le clan de “plus de cent mille”.... Pour lui, la preuve est donnée. Son succès populaire est une démonstration impérative. Ferry ne sait pas, ne peut pas savoir, que ce genre de succès est considéré comme vulgaire par les tenants du monde auquel il veut absolument accéder... La popularité n’est pas une preuve de valeur pour ces gens qui ont compris, depuis longtemps, la nuit des temps modernes, qu’on ne gouverne vraiment que dans l’ombre. Aux yeux des pairs qu’il s’est choisis, il n’est que pathétique. Au regard des véritables tenants du pouvoir, autant culturel qu’économique, Ferry n’est plus un danger. Le temps fera l’affaire.. Il finira obligatoirement par provoquer lui-même sa déchéance. Simplement parce qu’il ne fait pas le poids, qu’il ne pouvait pas le faire, qu’il ne le fera jamais. La situation, rien d’autre que les circonstances, le pousse à la faute.... L’un des premiers degrés, au moins, vient d’être franchi.... Cela ne s’arrêtera pas... Ils auront sa peau. Et les apparences seront contre lui: personne n’en aura été responsable que lui-même. Ce qui n’est pas que faux. Sa benoîte confiance en lui-même, son ambition démesurée, l’ont autorisé, du moins le croyait-il, à libérer sa parole, comme s’il faisait partie du clan de intouchables, ceux qui s’en sortent toujours. Il va découvrir qu’il n’en est rien.

    Mais le Ferry est aussi pathétique et touchant, en un sens. Parce qu’il est un symbole de l’impossible réussite des humbles dans nos sociétés occidentales. On ne cesse de nous raconter la fable du mérite. On ne devient jamais membre de la caste.  Nos sociétés sont injustes et féodales. Mais elles ne brisent que ceux qui veulent la réussite à tous crin. On lèche, on lâche, on lynche. Seuls ceux qui s’abandonnent à leur ambition seront laminés. Mais ils le seront inévitablement. Ferry y a cru. Le voilà considéré comme le dernier des idiots du village, confronté à l’antique désespoir de ceux qui ont tout perdu en un jour, une seconde, pour un mot ou un acte de trop. Ce qu’il ne sait peut-être pas, c’est que le piège était depuis longtemps tendu et qu’il s’y est stupidement précipité. Ses ennemis de classe ont toujours l’excuse de l’innocence: ils n’ont rien fait pour cela. Il ne le doit qu’à lui-même. 

03/06/2011

Le premier qui dit ....

Bon!.. Alors!.... Je vois qu’il en faut un, là... Je sens que je vais encore me faire des amis....

L’actualité vient de nous obliger à nous situer sur un tas de sujets tous plus complexes les uns que les autres... La présomption d’innocence, le machisme ambiant, le droit des femmes, la justice, .... C’est bien trop pour un seul homme... D’ailleurs beaucoup d’hommes ont montré leur “submergeance” en dérapant allègrement.... BHL, Badinter, Kahn, Lang, Levaï sont les plus connus. Ce sont évidemment tous des hommes. Ce qui peut accréditer l’accusation de machisme et démontre que le droit des femmes n’est pas encore tout à fait respecté en toutes circonstances. Mais ils ont aussi une autre caractéristique: ils sont tous juifs, comme l’est DSK.

    Je vous avais prévenus.... je vais me faire des amis.... L’antisémitisme est un cancer de la pensée, une horreur absolue et je ne suis pas antisémite. En rien. Les juifs de France ont bien raison d’être très vigilants dans ce pays où l’antisémitisme est toujours virulent. Le passé plaide en faveur d’une  prudence renforcée contre toute trace d’antisémitisme. Il m’apparaît néanmoins comme évident que certains de ces scrupuleux observateurs engagés commettent parfois des excès. En particulier lorsqu’on attaque une personnalité juive. Il n’est pas rare de les voir alors brandir le spectre de l’antisémitisme assez vivement et plutôt à mauvais escient. Ce fut le cas, par exemple, pour Polansky. Dans le cas DSK, cette accusation n’est pas tombée, simplement parce qu’il n’y a pas eu, pas encore devrais-je dire avec prudence, d’attaque antisémite envers DSK. Ils se sont contentés d’une solidarité immédiate un peu déplacée dont certains ont eu à répondre devant l’opinion. Mais cette réaction est du même ordre que les excès d’accusations d’antisémitisme. Il s’agit d’une solidarité de fait avec un membre du clan et d’emblée. On les accuse de machisme, ils sont des hommes. On pourrait croire qu’il s’agit de solidarité entre personnes du sexe masculin. Je ne suis pas certain que cette explication soit la plus pertinente. Quelle “solidarité” a le plus joué dans cette histoire?

    Je suis contre la peine de mort, mais que messieurs les assassins commencent, disait Alphonse Karr.... Je partage l’idée de fond de cette sentence : que ceux qui se révoltent spontanément et trop rapidement commencent donc par modérer pour eux-mêmes leurs pulsions initiales. Je veux dire par là que l’accusation d’antisémitisme excessive ne me paraît pas être la meilleure solution pour terrasser l’antisémitisme. A hurler sans cesse à toute occasion, même lorsque l’attaque d’une personnalité juive n’est en rien motivée par son appartenance au judaïsme, on dessert plutôt la cause qu’on défend, une cause tout à fait juste en soi, je le répète, et qu’on ne fait, en fait, que focaliser sur la judaïcité d’une personne alors que c’est son crime ou l’accusation de crime qui devrait être prise en compte. Je suis persuadé que ces excès de réactivité ne font, en définitive , qu’augmenter le “sentiment” antisémite.

    Comme je l’ai déjà écrit dans un autre texte, l’antisémitisme n’est-il pas une chose trop sérieuse pour être confiée aux seuls juifs? Je le pense et je pense que cette horreur ne disparaîtra que lorsque ce seront tous les citoyens qui se saisiront de ce problème. Je lutte sans relâche contre l’antisémitisme. Des juifs, j’attends qu’ils soient parfois plus modérés, un peu plus objectifs, qu’ils usent de tout leur discernement. Ce n’est pas exiger grand chose.

01/06/2011

L’insertion sociale est un scandale!....

    De quoi s’agit-il?... Le but avoué serait d’accompagner le retour à l’emploi de populations en grande difficulté. Pas seulement financière mais également sociale ou personnelle, avec, souvent, de très gros problèmes d’addiction et/ou psychiatriques et/ou d’inculture totale. Une société digne de ce nom est solidaire, c’est même ce qui fait société, ce lien entre les citoyens, qui suppose que ceux qui ont peu ou moins de problèmes d’existence viennent en aide à ceux qui ont été broyés. A ce titre, on pourrait croire que l’insertion est une forme de solidarité puisqu’on propose à des gens démunis les moyens d’une existence plus normale, en leur fournissant, parfois, les moyens de se loger, de se nourrir, qui sont des droits élémentaires de l’être humain. Mais on pourrait aussi bien leur fournir ces moyens sans pour autant exiger quoi que ce soit d’eux. Et là, on tombe sur le problème. Pourquoi ne les aide-t-on qu’à condition qu’ils travaillent? Et quel travail leur propose-t-on?

    Beaucoup des acteurs de l’insertion pensent encore fermement que l’on ne peut donner de l’argent à des pauvres, sinon au risque de les voir “boire” leur pécule plutôt que de le consacrer à l’essentiel. Beaucoup parmi les acteurs de l’insertion sont d’inspiration chrétienne et raisonnent l’aide aux démunis plus en termes de charité qu’en terme de solidarité. Or, la charité, cela se mérite. On ne donne qu’aux “bons” pauvres, et souvent, à l’extrême, qu’à ceux qui font allégeance. Pour mériter une aide, un démuni doit donc faire montre d’une certaine bonne volonté. Promettre de ne plus boire, ne plus fumer, surtout pas de l’herbe, être propre, se lever matin, renoncer à toute protestation, politique en particulier,  et travailler, mériter son salaire, gagner son pain à la sueur de son front.  S’il se montre docile, il aura droit à sa récompense. Mais de quelle récompense parle-t-on? Le travailleur en insertion obtiendra un contrat de vingt heures de travail par semaine qui lui procurera un salaire indécent, bien en-dessous du salaire minimum légal. En sus, on lui proposera, comme vous le savez, des travaux d’un intérêt généralement proche du zéro, quand ce ne sont pas des travaux de forçats. Quoi d’autre, me direz-vous, puisqu’on a affaire à une main d’oeuvre peu ou pas qualifiée, du moins est-ce ce qu’on en dit. Les employeurs de cette main d’oeuvre sont souvent de type associatif. Chacun sait qu’il s’agit, pour ces associations, du seul moyen possible d’embaucher, la nature et le peu de trésorerie disponibles dans ces structures n’autorisant pas l’emploi “normal” d’une personne. Et c’est ainsi qu’une partie des gens qui, aujourd’hui, entretiennent vos espaces urbains ou vos paysages, surveillent la sortie de vos enfants de l’école, vous accueillent dans telle ou telle association, sont tout bonnement des pseudo-esclaves sous-payés et souvent corvéables à merci, comme on le disait autrefois. Que faire d’autre pour les aider, me direz-vous? Et bien tout simplement les aider. Prendre en charge leur logement, leur soins médicaux, leurs frais quotidiens, les accompagner vers un rétablissement définitif, tant moral que physique, et, ensuite, les relâcher, une fois qu’ils sont rétablis. N’allez pas croire que le prix de ces aides serait bien plus monumental que l’actuel dispositif, puisque, pour les emplois aidés, nous cotisons tous, sous forme de dispense de charges sociales pour l’employeur, sous forme d’aides directes versées aux bénéficiaires, ainsi que sous la forme d’une détérioration de la santé globale de notre population, les plus démunis étant exposés à des maux qui finissent toujours par rejaillir sur l’ensemble des citoyens, par exemple en matière de recrudescence de certaines maladies oubliées, la tuberculose, la rougeole, pour ne citer que celles-là.

    Mais il ne suffit pas de pointer du doigt cet esclavagisme moderne. Le rôle des employeurs de personnes en “contrat aidé” ont un rôle social. Ils sont une soupape. Si ils n’existaient pas, notre société pourrait ployer sous le poids de l’injustice patente qui frappe certains de ses membres. Ces employeurs, associations, état, sont une partie du système. La partie qui participe au maintien possible du système. Ces employeurs, qu’on nous présente comme indispensables en ces temps difficiles, sont tout bonnement des complices, des collaborateurs, pourrait-on dire, de manière violente, du système capitaliste qui crée le problème. Nous ne les supportons que pour une seule raison : la bonne conscience, celle qui nous permet de continuer de gaspiller, de jouir, de vivre. Leur rôle est évident: ils empêchent toute révolte, toute revendication globale, toute indignation, puisque les plus démunis, le “déchet” de notre propre existence superficielle, est pris en charge, éliminé, bâillonné, effacé du champ visuel du plus grand nombre.

    C’est pourquoi, je l’affirme, l’insertion est un scandale!....